• Ok je sais que mon côté anarchiste n'approuve trop le vote mais, parce que oui il y a un mais, vous pouvez donc "répondre à notre sondage" pour le prochain sujet ;)

    Merci d'avance !

    http://kerazennedetox.eklablog.com/futur-theme-que-voulez-vous-envoyez-nous-vos-idees-s182582

    Kézia


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  • Suite à nos articles sur la sexualité chez les adolescents, on m'a passé le lien d'un autre article, sur la masturbation féminine et c'est vrai qu'on en a pas parlé, alors je vous invite à le lire !

    passez par ici ;)

     

    Kézia

     


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  • Bien le bonjour :D

    Oui, le temps, le temps... Il file, le temps ! Et les articles deviennent plus rares en raison des travaux scolaires. Mais nous sommes encore là !

    D'après les résultats du dernier sondage, je dois notamment vous remercier pour vos votes ! notre thème de la semaine est ... le sexe prématuré chez adolescents ! Cet article sera long, autant vous prévenir tout de suite :') Il sera divisé en 6 parties : la sexualité représenté dans la société, la prévention, l'image de la sexualité dans les médias, quand est-on prêt?, les risques, et enfin ... lorsque tout est prêt.

     

     La sexualité... Un sujet bien tabou. Pourtant, le sexe est partout, tout le temps, que se soit pour les enfants où les adultes. Petites, toutes les filles ou presque veulent des poupées ! Un jouet innocent, me direz-vous. Eh bien non ! Avez-vous déjà remarqué les courbes de ces filles, leur bouche pulpeuse, leur perfection tout simplement? Outre créer des complexes bien plus tard, ces barbies donnent une fausse image de la féminité de notre époque. Certaines jeunes filles cherchent à tous prix à leur ressembler, par tous les moyens... ou pire, tentent de s'habiller comme elles. Elles ne savent pas, alors, que le regard que leur portent les hommes en sont changés. Les poupées donnent une image aguicheuse de la femme, l'impression que l'apparence est seule maître en ce monde. Inconsciemment, très jeunes, les filles sont donc inaugurées à la sexualité. Toutefois ce phénomène peut également toucher les garçons, bien que les supports utilisés sont plutôt destinés aux filles. Les dessins animés contant les histoires de princesse qui attendent le princes charmants sont nombreux... Et la plupart se finissent par cette phrase : "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Vivre heureux ; je suis d'accord, cela vend du rêve. Mais "eurent beaucoup d'enfants"?! Les enfants voient donc un avenir empli de leur propre progéniture, comme si c'était un devoir, ou l'assurance d'une vie harmonieuse. Et que se cache-t-il derrière les enfants...? La sexualité, bien évidemment. C'est sans doute pendant cette période que les fameux "Comment on fait des bébés?" apparaissent. En outre, les publicités devraient être mieux répartis dans la journée. Si les directeurs de grandes chaînes s'arrangent généralement pour passer des publicités pour les lubrifiants et préservatifs tard dans la soirée, cela n'est pas toujours le cas. A 20h, les enfants sont généralement devant la télévision, et il arrive que certaines de ces publicités soient diffusées en même temps. N'en comprenant pas l'utilisation, ils s'empressent alors de poser la question aux parents. Les enfants ne sont pas si bêtes ; s'ils voient que le sujet est difficile, ce dernier restera gravé dans leur mémoire. Et que dire des films, interdit aux moins de 10, 12 ou 16 ans? Plus on interdit une chose à un enfant, plus celui-ci voudra cette chose-ci. Si un garçon de 9 ans et demi regarde un film interdit au moins de 10 ans, aucune conséquence. Toutefois, si c'est un enfant de 5,6 ans qui se risque aux films interdits au moins de 12 ans, les conséquences sur son inconscient peuvent être difficiles : cauchemars, début de paranoïa dans la rue notamment... et incompréhension. Si ces films sont interdits à une certaine tranche d'âge, cela peut-être pour la violence ou le sexe. Les enfants ne sont pas assez responsables pour respecter exactement les recommandations sur l'âge des films, c'est pour quoi les parents doivent intervenir. Très jeunes donc, les enfants sont inaugurés à la sexualité par les publicités, les jouets ainsi que par certains films bien qu'ils leur soient interdits. Notre société incite déjà les enfants à la sexualité afin de ressembler à leurs princesses ou leurs barbies préférées.

     

    Toutefois, c'est à l'adolescence que les parents commencent à paniquer. C'est à cette période que la prévention est également mise en place, dans les écoles par exemple. En primaire, lorsque j'étais en CM2, je me souviens que ma classe a eu plusieurs interventions sur le problème de la contraception. Dans un sens, cela est extrêmement encourageant de voir un public si jeune déjà au courant de cette contraception. De l'autre, lorsque l'on est en CM2, on ne pense pas encore à ce genre de chose. Alors qu'en sixième, les adolescents évoluent, commencent pour quelques uns à se poser des questions sur la sexualité, et qu'aucune intervention est prévue à ce niveau ! Il serait préférable de déplacer les interventions sur le thème de la sexualité de la primaire à la première année de collège. De plus, en quatrième, des cours d'éducation sexuelle sont obligations en SVT, en abordant le sujet de la reproduction. Je vois ceci d'un très bon œil, et estime ces cours nécessaires. En outre, les parents préfèrent aborder le thème de la sexualité avec leur enfant lorsque ceux-ci se trouvent au collège ou au lycée. Si ces discussions peuvent être très gênantes, elles peuvent également s'avérer fondamentales pour l'adolescent. Les parents sont en effet passés par ce cap auparavant, et connaissent bien les tourments que cause une première fois. Il est important d'écouter, d'apprendre et surtout de comprendre. Les parents resteront toujours de grands adolescents. Cependant certains n'osent pas aborder ce sujet, et peuvent par exemple demander à un oncle, une tante ou un grand parent de faire ce travail à leur place. C'est lâche. Certes, les enfants seront ainsi plus libres d'expression, toutefois l'approbation et l'avis d'une mère ou d'un père est bien plus important à leurs yeux que celles de famille plus éloignée. Toutes ces mesures de prévention sont mises en place dans le seul but d'inciter les adolescents à attendre encore un peu pour ce moment, qu'on pourrait qualifier d'"unique". En plus d'être en total opposition avec la sexualité présentée dans le monde de l'enfance, le but de cette prévention contraste également avec l'image de la sexualité dans les médias...

     

    Les séries TV voient souvent évoluer les personnages, les voient grandir... A l'image de l'héroïne de Clem, devenue maman à a peine 16 ans. Bien que cet évènement se soit produit au tout début de la série, beaucoup de jeunes filles se sont retrouvées dans le caractère énergique de la jeune fille. Selon moi, l'image véhiculée par la série est à la fois une image d'espoir, car la jeune maman parvient tant bien que mal à s'en sortir, sa vie ne s'arrête pas et surtout elle ne regrette pas, mais aussi une image péjorative, pouvant inciter les adolescentes à suivre son chemin. Si, à 16 ans, on ne possède ni argent ni maturité, autant avorter. Mais si, à 16 ans, on possède déjà une grande maturité et quelques économies... Qu'on assume les conséquences de ses actes. Les films évoquant la première fois sont nombreux également, toutefois le lien entre personnages et spectateurs n'est pas le même, il est moins profond, mais plus travaillé. Le film Ma première fois retrace en effet la première fois d'une jeune adolescente, pour changer... Et les premières fois des hommes dans tout ça? En bref, ce film pour adolescentes en mal d'amour montre la première fois comme un cadeau, que le personnage principal offre à son unique amour. En oubliant le côté "gnangnan", ce film a au moins raison sur une chose : Une première fois est une chose unique, qui ne revient certainement pas à tout le monde. Il faut être bien sûr de l'heureux élu, lui vouer une confiance absolue. Ce film transmet donc, selon moi, une image plutôt réaliste de la première fois, avec les craintes qui y sont associées. Le célèbre roman de Stephenie Meyer Twilight garde la même image que le film Ma première fois. Que pouvons-nous en conclure? Les médias peuvent diffuser une image très vraie concernant la sexualité, comme présentée la première fois comme "dérisoire" ou lui accorder peu d'importance. Les adolescents sont vite perdus au milieu de tous ces avis divergents... On veut les inciter à attendre mais aussi à expédier leur première fois pour se retrouver dans des personnages. A l'heure où les adolescents cherchent de plus en plus une image, un personnage auquel s'identifier, c'est inadmissible.

     

     Quand faire enfin sa première fois? Personnellement, je pense qu'aucun âge minimum n'est requis. Que vous ayez 14, ou 20 ans, les craintes sont les mêmes, les espoirs aussi. On se lance quand on se sent tout à fait prêt, lorsqu'on est alaise avec son corps, son esprit, quand on aime surtout, qu'on fait confiance, qu'on a été informé. Je pense cependant qu'une "préparation" est primordiale entre les deux amoureux. Posez-vous, discutez en tranquillement... Si l'élu de votre cœur vous aime, vous ne passerez pas pour un pervers. Il est tout de même préférable d'être en couple depuis, selon moi, six mois minimum. Il faut également être certain de ne pas éprouver de regrets après cela, car comme toujours il sera impossible de revenir en arrière. Vous devez donc, presque obligatoirement, en parler avant de passer à l'acte.

     

    Bien sûr, les relations sexuelles conservent des risques, des "et si...?". Et si vous attrapiez une MST, comme le SIDA ou la Syphilis? Il faut se protéger : le préservatif est le meilleur moyen de contraception. Il est conseillé de le garder même pour les fellations, car les MST peuvent être transmises lors de cette pratique. Et si vous ou votre copine tombait enceinte? Les grossesses à 14 ou 16 ans ne sont pas courantes, mais existent bel-et-bien. Autant se protéger si avoir un enfant ne vous tente pas. Encore une fois, le préservatif est un le meilleur moyen contraceptif ! S'il craquait pendant l'acte? Eh bien... Espérez très fort, et attendez. Si par malheur un test de grossesse s'avérait positif, parlez en à vos tuteurs, et ce même si ce n'est pas évident. Vos parents ont bien dû avoir des relations sexuelles pour vous mettre au monde, et ils ont été adolescents. Ils comprendront dans le meilleur des cas, et dans le pire... Vous aurez assumer, vous vous serez comporter en adulte, vous resterez fier de votre personne. C'est de mon point de vue la chose à faire en cas de grossesse involontaire. Assumer, et seulement assumer. Les hommes n'ont pas à fuir comme des lâches, car les femmes, elles, ne le peuvent pas. Vous vous êtes jurés de rester ensembles pour le plus beau et le pire ; c'est le moment de le prouver. Si cela ne vous suffit pas, pensez à l'enfant qui grandira sans père. Qui se demandera chaque jour pourquoi on n'a pas voulu de lui. Cette absence qui le rongera chaque jour. Les larmes, le mal être, tout ça par votre faute. N'Est-ce pas une bonne raison de rester? Dernière question qui taraude les adolescents : Et si vos parents le découvraient? Eh bien quoi? Certes, il est préférable qu'ils ne le découvrent pas. Mais les lecteurs sont des gens intelligents, ils sauront trouver des techniques presque infaillibles pour que rien ne se remarque. Si non... Assumez encore, expliquez leur que vous étiez prêts, que vous vous étiez préparés, que vous ne regrettez pas, que vous aimez réellement la personne qui vous a pris votre première fois. Cela mettra sans doute du temps, mais ils comprendront. Un adolescent a énormément de peurs concernant sa première fois. Le seul moyen de les résoudre, c'est au fond de connaître ce qu'ils redoutent tant... Lorsqu'ils se sentent prêts et matures.

     

    Si vous êtes prêts? Si vous en avez discutez avant, avec vos parents et votre copain ou copine? Si vous êtes à l'aise avec vous même? Si vous aviez conscience des risques? Si vous vouez une confiance absolu à l'élu de votre cœur? Alors foncez, pour des relations consentantes bien sûr.

     

    Voili voilou, c'est tout pour aujourd'hui ! Un sondage sera très bientôt en ligne pour déterminer le prochain sujet ;)

    Merci d'avoir lu jusqu'au bout !

     

    Charlène


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  • Tout d'abord veuillez m'excuser du retard... L'article était prêt il y a quelques temps déjà mais j'étais malheureusement dans l’impossibilité de le publier !

    Donc notre thème est les ados et le sexe.. vaste sujet en effet et duquel, en temps qu'ado et que moi même (parce qu'être ado ne veux pas dire qu'on se sente concerné), je me sens concernée...

     

     

    C'est vrai qu'on est dans une société hyper sexuée je trouve, rien que dans les pubs entre les préservatifs et les gels lubrifiants (certains même en début de soirée)... Vous avez imaginez le nombre d'enfants ayant demander ce que c'était ? N'oublions pas que les enfants sont influencés par les pubs, c'est d'ailleurs le principe des pubs!

    A part ça on parle aussi beaucoup de l'âge, mais je pense qu'il y en a pas vraiment, ça dépend des personnes... Juste à 12ans non, tu peux pas être prêt à 12ans... tu sais pas vraiment ce que c'est et puis même c'est limite... Et les filles enceintes à 14ans c'est pareil! Désolé mais si il y a des capotes et des pilules c'est pas pour rien! Je ne parle pas des viols qu'on soit d'accord! Je parle de relations consentantes! Et vous qu'en pensez-vous? Devrait-il y avoir un âge? Je rappelle que la majorité sexuel en France est de 15ans et 3mois.

    Avec Charlène on en a beaucoup parlé et on était d'accord sur le fait que la première relation sexuelle était une sorte de "cadeau" (perso le terme cadeau me convient pas trop mais j'ai pas vraiment d'autres mots qui me viennent) qu'on n"'offrait" pas à n'importe qui et qu'il fallait avoir confiance en la personne et aussi il faut que ça soit un acte réfléchi, et il faut tout d'abord je pense en parler avec l'autre!

     

    Là je vais vous parler plus personnellement car je suis moi même dans cette période mais disons que oui et non... là n'est pas vraiment le sujet pour le moment!                                                   On a beau être dans une société très sexuée, le sexe reste tabou... Je sais que moi je me pose plein de questions parce que je pense que c'est quelque chose d'important dans la vie mais à part le traditionnel "comment on fait des bébés" et le "il faut se protéger" ou "tu me dirais hein?" on nous dit pas grand chose... personnellement ça me fait mine de rien flipper...  je pense qu'il devrait y avoir plus de communication entre les parents et les ados sur ça...  Même si c'est très délicat, je le sais tellement bien... Je pense que c'est le rôle des parents d'en parler, de demander comment l'ado se sent par rapport à ça, lui demander s'il a des questions, peut-être dire comment vous vous étiez à leurs âges, si vous vous posiez aussi des questions, et même peut-être dire ce que vos parents vous ont dit et faire part de votre expérience (sans évidement donner trop de détails, parce que ça ne se passera pas comme pour vous donc ça peut éventuellement causer un blocage chez l'ado).

    Après il y a une autre chose à aborder quand on parle de ce sujet (quand on se sent concerné),  c'est comment en parler quand par exemple on sort avec quelqu'un, et que c'est avec cette personne qu'on aimerait le faire... Donc je n'ai pas vraiment d'astuce miracle pour ne pas être stressé pour en parler, ni la manière d'aborder le truc ! Je sais à quel point c'est compliqué. On a peur de choquer l'autre s'il n'est pas prêt, de passer pour un pervers de service et de mal exprimer ce qu'on voulait dire... Pour commencer il faut être vraiment sûr d'être prêt, après connaître l'autre personne assez pour savoir si ça vaut la peine d'en parler pour le moment ou s'il est préférable d'attendre encore un peu après si vous n'arrivez pas a trouver les mots essayer de laisser des indices dans vos conversations, si l'autre personne se sent prête elle les remarquera surement, après ça dépend de votre caractère, je sais que j'ai un caractère trèès timide (ce qui est parfois trèèès chiant ^^) donc à vous de voir comment vous gérer le truc! Pour vous aidez 'humour' moi j'en ai aucune idée de comment en parler et ça me fais perdre tous mes moyens! (demander à Charlène ^^) Après pour ceux qui sont "à l'aise" avec leurs parents (et si vous savez que vos parents sont ouverts à ce genre de discussion) vous pouvez peut être leur demander conseil! A vous de voir!

    Si vous voyez des choses à rajouter ou à dire envoyez nous vos messages dans la rubrique contacte ou en commentaires.

     

     

    Kézia                                                            


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  • Bonjour à tous ! Par manque de temps, nous n'avons malheureusement pas pu exprimer nos idées la semaine dernière... Mais nous revenons aujourd'hui, plus déterminées que jamais ;)

    Notre thème de la semaine est ... les médias ! Sujet vaste, donc beaucoup à dire. Nous nous sommes partagés la tâche, il est donc parfaitement logique que nous n'argumentions pas sur les mêmes aspects des médias.

    Tout d'abord, qu'est ce qu'un média? Il s'agit de tous moyens (Presse écrite, internet, télévision...) qui permettent de diffuser des informations ; ainsi, les réseaux sociaux sont eux-mêmes des médias. Nous vivons entourés d'informations, toutefois certaines nous serons plus utiles que d'autres, car plus véridiques ou plus intéressantes pour nos existences.

    Les médias ont une influence énorme sur toute la population y ayant accès : cependant je me posterai en France pour plus d'aisance. Des adultes aux enfants en bas âge en passant par les adolescents, nous sommes tous concernés par les médias. Cela commence très tôt ; qui n'a pas regardé Dora l'exploratrice, les Teletubies ou encore les Winx? Certains enfants passent un temps fou devant leur téléviseur. Si jeunes, et pourtant... si vieux? si inactifs? Sans vie...? Nous pouvons d'ores et déjà parler d'une addiction, aussi violente que celle associée aux stupéfiants, mais en mesure d'être réglée par une règlementation des parents. L'enfant pleure? Eh bien ! Parfois, grandir implique quelques larmes. En outre, les médias accompagnent désormais les adolescents vers l'âge adulte, les enfants vers l'adolescence... Que voit un adolescent, lorsqu'il allume sa télévision? Eh oui, vous l'aurez deviné : de la télé-réalité. Un adolescent, qui n'est pas nécessairement attiré par ce genre d'émissions, regardera néanmoins jusqu'au bout de l'épisode des Anges de la télé-réalité, par exemple, ne serait-ce que pour comprendre les discussions de ses camarades. Hélas, de nombreux adolescents, et même, plus grave, des enfants ! prennent exemple sur ces pseudos stars du petit écran. Dans les écoles, les "Nan mais allô quoi?!" pleuvent toujours. Mais une autre de ces stars de la télévision, FX, découvert dans je ne sais quelle émission débile, s'est suicidé en août 2011, ne supportant plus les critiques à son égard. Vous avez bien compris ; au-delà des paillettes et des phrases débiles, la télé-réalité a fait une victime - ou plutôt ces gens qui regardaient ces émissions pour se moquer, tout bonnement. En outre, les réseaux sociaux ont leur place dans notre société actuelle. Je ne m'étalerai pas sur le sujet ; un article sur les réseaux sociaux paraîtra prochainement. Toutefois la méchanceté des adolescents ayant un clavier en main tue. Et d'autres adolescents, pas assez forts encore pour affronter la réalité, préfèrent vivre sur Facebook plutôt que sur Terre. Je me questionne donc ; les réseaux sociaux ne détruisent-ils pas notre société peu à peu? Je pourrai également évoquer les magazines people : toutefois il s'agit du même combat que celui de la télé-réalité, je ne m'attarde donc pas pour étaler sa bêtise.

     

    Je vais maintenant comparer deux univers, si proches et si différents : celui des adultes mûrs et des médias, et celui des adolescents et des médias.

    Les adultes, tout d'abord. Je ne fais en aucun cas de généralité, bien entendu. Je vais examiner de plus près le lien qui unit les adultes et les réseaux sociaux, la presse écrite et enfin la télévision. De plus en plus d'adultes sont connectés sur les réseaux sociaux, quel que soit leur âge. Je vois ceci d'un très bon œil, tant que le temps passé en ligne n'est pas infini. Cela permet en effet de garder contact avec des proches, pour les parents de mieux comprendre leur enfant, mais aussi de contrôler un peu ce qui peut y être dit. Il serait donc bénéfique qu'adolescents et parents cohabitent ainsi, permettant la bonne entente entre les générations. Par ailleurs, la presse écrite est de moins en moins favorisée : j'estime que d'ici quelques années, elle aura presque disparu. Les adultes achètent encore des journaux, des magazines, etc... Mais leur apporte-t-elle réellement une information essentielle? Je pense que la presse écrite peine à se renouveler ; les nouvelles tragiques sont déjà diffusées aux journaux télévisés, elle fait pâle figure à côté. Il lui faudrait une manière différente de transmettre l'information, peut être en évoquant plus l'humain que la catastrophe en elle-même. Les adultes de nos jours achètent majoritairement des magazines en tout genre, allant des sujets pratiques ( comment fabriquer de l'engrais bio ou autre) aux sujets people, certes moins enrichissants mais pouvant être évoqué lors d'une conversation. Le social serait donc privilégié par rapport à l'information... La télévision, dorénavant ; je suis soulagée d'écrire qu'en général, les personnes d'âge mûr préfèrent regarder le journal de 20h, Top Chef ou la Nouvelle Star plutôt que Les Chtis. La détente est très importante, et la télévision peut en effet être un bon moyen de se relaxer : attention cependant à ne pas excéder un certain temps devant l'écran, la vie est bien courte, et mieux vaut courir au soleil plutôt que de regarder quelqu'un couper des poireaux.  

    Les adolescents, quant à eux, passent le plus clair de leur temps sur les réseaux sociaux - encore une fois, ceci n'est pas représentatif de tout le monde. Facebook, Snapchat, Instagram ou encore Ask, le principe reste le même : la communication virtuelle. Je suis navrée de constater que certains, comme ma propre cousine dont je tairais le nom, s'inventent une vie virtuelle, sont connectés du matin au soir, et, surtout, vivent plus sur Facebook que dans leur propre vie. Mais merde ! Ouvrez les yeux ! Qu'est-ce que vous en avez à foutre de poster une photo mignonne de vous sur votre mur, si vous ne vivez plus? C'est pour cela que je refuse catégoriquement toute inscription sur les réseaux sociaux : la peur de devenir moi aussi dépendante, et de ce fait de ne plus voir clairement. Certes, cette peur me bloque énormément. Il faut trouver le juste milieu entre la vie sur les réseaux sociaux... et l'existence même. Ensuite, la presse écrite ( sachez que les livres n'entrent pas dans cette catégorie). Eh bien... mis à part quelques érudits, aucun adolescent ne consulte plus la presse écrite. Toutefois, Internet est un excellent transmetteur d'informations, ce point-là leur sera donc pardonné. La télévision enfin ! Les émissions débiles, du genre Les Anges, remportent un vive succès auprès de ce public. Peut-être certains n'ont-ils pas le recul nécessaire pour se rendre compte de la débilité du programme. Cependant, et voilà un point que je tenais à aborder dans cet article, d'autres regardent régulièrement ces émissions pour ne pas être la cible des railleries du collège, pour avoir l'air plus cool, pour ne pas se sentir... exclu. Les adolescents sont abominables entre eux, cela est vrai. Ils ont la critique facile : et Dieu sait qu'une malheureuse critique peut en entraîner des milliers, pour autant de rumeurs désagréables. Si jamais vous cédez pour faire "comme les autres", si vous avez trop "peur de leur regard, de leur jugement", alors passez votre chemin, je ne peux rien pour vous. Je comprends votre angoisse, je comprends cette envie de se sentir entouré, mais je ne supporte pas les personnes jouant un rôle pour être aimé, je n'en ai pas la patience nécessaire. Peut-être m'exprimerai-je plus tard sur ce sujet, mais pas aujourd'hui. Si les autres vous aiment en tant qu'acteur, posez-vous des questions. Il n'est pas normal de vivre avec un masque permanent. Toutefois, si vous appréciez ces émissions pour diverses raisons, si elles vous font rire, si elles vous font pleurer, si vous vous retrouvez dans ces candidats, alors je n'ai pas mon mot à dire. Je ne partage pas vos goûts, mais je ne me permettrai pas de les juger tant que vous aimez regarder ces émissions. Pour conclure ce chapitre, je dirai que beaucoup d'adolescents regardent les journaux télévisés, se tiennent au courant de l'information. Merci à eux. Nous sommes l'avenir, souvenez-vous en. Et pensez aux gens que vous aimez. A vos prochains, à vos anciens. Ne les décevez pas. Et moi non plus.

     

    Enfin ! Partons sur une note plus légère, et abordons la portée des messages dans les œuvres auprès du public. Dans les livres, tout d'abord ; Hunger games par exemple a su faire passer un message d'alerte auprès du jeune public à propos du pouvoir du gouvernement. Et c'est génial ! Tout en ce livre fait réfléchir, des personnages jusqu'au District 13. Cela sensibilise les jeunes sans en avoir l'air : certainement la bonne méthode.Merci à Suzanne Collins pour cette œuvre tout en finesse. En outre, dans sa chanson Hiro, le rappeur Soprano évoque ses souhaits de remonter le temps et ainsi éviter plusieurs grandes catastrophes, comme celle des Tours Jumelles à New York. Cela appitoie, bien sûr, mais incite aussi à vivre de façons à ne rien regretter, car s'il existe bien une maladie incurable en ce monde, c'est celle des regrets. J'avais également à cœur de remercier encore une fois les dessinateurs de Charlie Hebdo, de grands hommes qui évoluaient dans le monde des médias. Merci.

    Pour conclure cet article assez long, je m'en excuse, les médias transmettent autant d'informations que de rumeurs infondées, il est donc nécessaire de savoir trier les informations véridiques et falsifiées.

     

    Voilou ! C'est tout pour cette semaine, mais on se retrouve vite pour un nouveau sujet sensible ;)

     

    Charlène

     

     


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  • Nous nous excusons  de ne pas avoir publié d'articles la semaine dernière, nous manquions de temps...

    Notre thème de la semaine est : Les médias

     

    Je ne sais pas si ça vous fait cette impression que les médias (télé, journaux, radios,...) ne nous montrent ,ou ne nous parlent, que du pire des situations qui n'ont pas forcement d'importance ou de conséquence, et qu'au contraire ils disent que les situations où il y a le plus de risque sont sans danger ou du moins pas pour la France. Comme si le risque s’arrêtait aux frontières !

    Pour moi les médias servent normalement à la diffusion d'actualités, de débats, de reportages ou d'arts (musiques, peintures ou autres artistes), ils remplissent relativement bien leurs missions mais je trouve qu'il y a une part de mensonge et de connerie dans leur diffusion!

    On va prendre par exemple l'explosion d'une centrale nucléaire ( Tchernobyl ou Fucushima); un nuage radioactif se balade partout déporté par le vent mais comme par hasard il contourne la France! pour ma part je trouve que ça ne se fait pas ! C'est vrai que si la peur se mêle à la population, ça va être le chaos ! Mais merde on est dans un pays où on a la chance d'avoir la liberté d'expression, mais non, faut pas en parler ...! Je pense que c'est un problème du genre "si ils ont peur de ça ont ne les maîtrisera plus" et "comme ils ont peur de ça on les tient et on attise".

    Prenons un autre cas, celui des gens du voyages, ceux qu'on appelle généralement gitans, manouches, roms ou autres. On voit souvent des reportages sur ce sujet et ils montrent ces personnes dans des situations de violence ou autres actes "choquants"! Je pense qu'ils prennent des cas pour des généralités : oui certaines de ces personnes sont violentes mais n'est-ce pas un retour du comportement de la population ? Je veux dire par là qu'ils doivent en avoir vu, des personnes qui les insultaient ou autres injustice alors n'est-ce pas pour se protéger qu'ils sont violents? Pour faire peur histoire de ne plus être emmerdés ? Si les gens avaient moins peur les gens du voyages ne jouerait plus avec cette peur donc serait moins violents donc les médias n'attiseraient pas cette peur donc les gens n'auraient plus peur... C'est le chien qui se mord la queue je suis d'accord ...

    J'ai aussi l'impression que notre vie est rythmée par la télé notamment ! On regarde ci, on regarde ça... Depuis l'arrivée de la télé toute la société à été modifié!

    Ouais je m'en prend beaucoup à la télévision car maintenant il y en a partout!

    En plus des reportages, des infos et autres il y a... il y a... Allez vous savez !... Oui c'est ça ! La télé réalité ! Du genre les Anges, les Ch'tis, Secret Story et autres conneries du style! J'avoue j'ai déjà regardé parce qu'il n'y avait que ça et que je me faisais chier... Mais j'ai trouvé ça d'un abruti... D'un niveau tellement bas... Le pire c'est que tout le monde en parle.. dans les cours de récré ect ... En plus en générale c'est des scénarios, pas du vrai... Ils sont payés pour s'envoyer chier enfaite ^^!

    Bref tout ça pour dire que c'est nul, ça me saoul et que il y a de moins en moins de choses a regarder de bien...

     

    Kézia

     

     

     


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  • Notre sujet de la semaine est : l'homosexualité. Charlène et moi nous allons chacune publier un article sur ce thème.

    Je précise que c'est un avis personnel, tout ça n'engage que moi!

     

    Bon pour rappel: un homosexuel est une personne (humaine) qui éprouve de l'attirance et des sentiments envers une personne (humain) de même sexe, à ne pas confondre avec un pédéraste qui est une personne (humaine même si j'en doute beaucoup...) ,pas forcément homosexuelle, qui aime plus qu'il n'en faut les jeunes personne de même sexe... Donc déjà merci de ne pas faire de raccourci!

    Il y a quelque temps maintenant la loi autorisant les mariages homosexuels est passé, pour moi je trouve que c'est un grand progrès et qu'enfin la France à partiellement ouvert les yeux. Plus récemment ont ouvert des centres pour les jeunes homos qui ce sont fait rejeter de leurs famille. Cette nouvelle m'amène à plusieurs choses; premièrement, c'est super qu'ils soient accueillit et pris en charge, qu'ils se retrouvent entre eux et peut être créer des liens. Deuxièmement, ça sert à quoi des faire des gosses si c'est pour les rejetés à cause de rien du tout, l'homosexualité? C'est comme couper un pommier deux mois après l'avoir planté... Et la dernière chose, et qui pour moi me semble super important: ça bouge pour les homosexuels mais qu'est qu'on fait des milliers de sans abris???  Et on est censé être dans un pays égalitaire???

    Donc pour reprendre un de mes point; oui les gens font des enfants, jusque là pas de problème, ils les élèvent pour la plus part, pour d'autre c'est "j'abandonne mes gosses sous mon toit", après les enfants grandissent, leurs choix s'affirment et leurs sexualité aussi! Mais tout les parents ne réagissent pas forcement bien à cette fameuse nouvelle... Tout ça peut mener à de la maltraitance ou des rejets... Je prend évidement des cas extrêmes mais qui sont vrais... Je trouve ça ignoble... Ça vient de partout, d'une famille plutôt aisée et très bornée, à une famille plus moyenne, très croyante et pas moins bornée. ça peut venir d'une image, à croire que si sa fille ou son fils est homo c'est tout l'honneur de la famille qui s'envole... Il y a aussi une raison religieuse, je ne connais aucune religion qui dit qu'aimer une personne de même sexe est normal et naturel... Dans les religions les plus connues c'est considéré comme un défaut, un péché ou je ne sais quelle connerie! Il y a même font exorcisé leur enfant parce qu'il est homosexuel... Après on trouve les homophobes  et les personnes qui ne sont pas fondamentalement homophobes dans le sens phobie mais qui leurs éprouve de la haine généralement infondée parce qu'on leurs à appris à insulter et pas à se faire sa propre opinion sur le sujet! Les personnes qui sont nés avec des parents homophobes éprouvent les mêmes choses que leurs parents juste parce qu'ils ont fait comme eux, ils n'ont pas réfléchit!

    Pour le dernier point; des foyers pour les homosexuels rejetés ont donc ouvert (les infos sont dans l'article de Charlène je ne m'y attarde donc pas) je suis partagée entre deux choses, entre c'est génial il ne vont pas rester à la rue, ils peuvent être écouter, faire des rencontres et tout et entre le oui mais il y a des milliers de sans abris en France et eux ça ne bouge pas alors que le problème existe depuis longtemps.. Je dis pas que les homosexuels à la rue c'est tout récent, je sais bien qu'ils y en ai beaucoup qui font parti des sans abris! Mais juste sur le principe!! Après on vient dire que la France c'est un pays égalitaire, enfin d'après la devise National en tout cas "Liberté, égalité, fraternité", pour ma part je trouve la France ni égalitaire, ni fraternel!

    Ah oui j'oubliais! ne croyez pas que les insultes gratuites sont sans conséquence ! Pourquoi cette haine envers une personne totalement normal? Elle a deux yeux, un nez, une bouche, un corps... Pour moi l'homophobie c'est juste du racisme !

    Si cette personne ne t'a rien fait pourquoi toi tu fais quelque chose contre elle?

    Pour moi être différent c'est être normal parce qu'il n'y a pas de normalité vu qu'on est tous différents!!

     

    Kézia


    5 commentaires
  • Bien le bonjour ! Nous traiterons aujourd'hui le sujet de l'homosexualité ainsi que de la bisexualité, sans oublier bien sûr le problème de l'homophobie.

    Tout d'abord, autant définir ces termes :

    Une personne homosexuelle est une personne étant attiré par les personnes du même sexe, plutôt que du sexe opposé.

    Ensuite, une personne bisexuelle est un personne aimant tout autant les individus du même sexe que du sexe opposé.

    L'homophobie est quant à elle une forme de racisme dirigée contre les homosexuels pour une raison quelconque. Les personnes homophobes ne supportent  pas cet amour, selon eux "répugnant", ou autre adjectif péjoratif. Précisons qu'il s'agit d'une "phobie". Ainsi, les homophobes seraient censés craindre les homosexuels. Quelle menace exacte provenant de ces personnes les effraie autant, cela reste un mystère.

    Je ne suis certainement pas homophobe ; ainsi je ne saurai vous expliquer leur vision des choses. Je ne suis pas non plus une menteuse, donc je ne l'inventerai pas. Restons en terrain connu... Et laissez moi vous exprimer clairement mon point de vue.

     Je tiens à préciser, tout d'abord, qu'il est impossible, à 13 ans par exemple, d'être sur de son orientation sexuelle. Si les goûts en matière de nourriture changent avec le temps, ceux en matière d'amour peuvent également varier.

    Le degré d'homophobie peut se situer à différent échelon, allant du simple rejet aux violences les plus extrêmes. Les propos homophobes sont malheureusement assez courants. Combien d'heureux couples se font huer pour leur amour, chaque jour? Lorsque vous autres vous baladez, main dans la main, aucun commentaire ne fuse. Si ceux-ci sont mignons aux yeux des passants, quelles raisons y auraient-ils pour que cet homme, et son petit-ami, soient vu autrement? Strictement aucune, je suis bien d'accord. Parfois, des violences ont lieu à l'encontre des homosexuels (ou bisexuels). Et de cela, j'ai par le passé été témoin dans une cour de collège. Les adolescents ont en général entre 10 et 16 ans, et déjà les coups pleuvent. Si vous êtes vous même homophobe, je vous en supplie à genoux, laissez le choix à vos enfants de leur tolérance ou non. Ce n'est certainement pas normal qu'au collège certains soient martyrisés sur leur personne - voir l'article "Je ne parle pas aux Anges.", rubrique "Nos coups de gueule". Je n'ai jamais vu une personne, plutôt scientifique, être harcelé sur ce seul point. Pourquoi une cette fille, étant attiré par celle-ci, devrait dans ce cas subir ces injures? De plus, les homophobes agissent rarement seul, et l'on peut donc y voir une preuve de faiblesse. Enfin, je me questionnai lors de la conception de cet article sur la véracité d'une justification de l'homophobie. Les homosexuels et les bisexuels ne représentent aucune menace ! Du moins pas plus qu'un moucheron. Ces gens vivent leur vie, je ne pense pas qu'ils aient besoin d'entendre le point de vue des autres sur leur orientation sexuelle. Et si nous les laissions simplement, et que nous nous questionnions sur nous-même...?

    Je tenais par ailleurs à saluer le courage des homosexuels et des bisexuels contre les homophobes, et les imbéciles qui agissent comme tels pour amuser la galerie ou bien se donner un style - ce qui est stupide, vous serez de mon avis. Hélas, tout le monde n'a pas aisément cette audace, moi y compris. Il faut savoir trouver le courage, pour les témoins d'homophobie, d'intervenir, de défendre ceux qui n'en ont plus l'ardeur. Car au fond, assister sans rien faire à des violences, physiques ou morales, n'est-ce pas une forme de lâcheté? Je promets ici, sur ce blog, dans cet article, de ne plus me taire quant à ces violences. Et si par malheur, une claque m'atteignait, et bien je serais fière, car ce coup-ci ne serait pas le fruit d'une ânerie quelconque. Ce coup-ci serait la preuve que j'ai su prendre sur moi, défendre ceux qui sont rarement défendu, la preuve que je suis quelqu'un avec un point de vue, et non quelqu'un qui attend patiemment que quelqu'un d'autre agisse. Ce coup montrerait simplement que je suis quelqu'un. Toutefois, pour pouvoir agir de la sorte il faut avant tout se forger son propre point de vue sur les sujets plutôt sensibles, comme la bisexualité et l'homosexualité, sans se soucier de celui des autres. Il faut cependant rester attentif lors de débat à ce sujet - on pourrait effectivement revenir sur son point de vue. C'est peut-être ce point-ci qui demande le plus de courage. Plus encore que d'assumer qui nous sommes.

    Malheureusement, nombre de personnes dont la sexualité diverge quelque peu se trouvent obligés de dissimuler leur véritable visage pour vivre. Difficile de vivre en étant sans cesse critiqué sur ce qu'on ne contrôle pas. Alors ces personnes, afin d'échapper aux jugements, vivent une vie qui ne leur convient guère. Ils se blessent seuls, pour ne pas entacher leur réputation. A qui la faute? A ceux qui se cachent, ou bien à ceux qui obligent à se cacher? Je n'en ai pas la moindre idée. Peut-être est-ce la faute des deux à la fois. Ensuite, les homosexuels et les bisexuels peuvent éprouver la peur de salir l'honneur de leur famille par leur sexualité. Les rumeurs vont de bon train, il est vrai. Et certaines familles finissent par se déchirer du fait de ces ragots. Aucun enfant ne veut risquer de blesser les êtres chers. Autant se cacher, songent-ils. Ce n'est pas aux familles, ce n'est pas non plus aux enfants de changer sur ce point, mais à nous et à nous seuls. Ce ne sont pas les homosexuels et les bisexuels qui salissent leur famille, mais nos racontars et nos jugements. Tout cela est entièrement de notre faute. Toutefois, certains parents sont non tolérants sur la sexualité de leur enfant. Ils sont trop nombreux dans ce cas à mon goût. On aime un enfant pour ce qu'il est, pas pour ce qu'on voudrait qu'il soit. Si les parents n'acceptent pas cette particularité de leur enfant, l'ont-ils un jour vraiment aimé...? Tant de personnes rejetées par leur famille se retrouve à la rue qu'un refuge spécial à ouvert, pour recueillir ces jeunes en mal d'amour de leurs parents. Si vous vous trouvez dans cette situation, n'hésitez surtout pas ; le refuge est une association créée afin de venir en aide a ceux victimes d'homophobie, ou rejetés par leur famille.

    Le lien de l'association : http://www.le-refuge.org/

    J'appelle donc à la tolérance. L'homophobie est une forme de racisme, je le répète. Songez y. Rejeter une personne pour son orientation sexuelle est inadmissible. Les homosexuels, les gens du soleil, les grands, les petits... mais quelle différence? Pourquoi tant de haine à leur égard? Une Terre peuplée de gens qui vous ressemblent vous intéresse-t-elle? Je ne le crois pas. Un monde en parfait accord, mais où en serait le réel intérêt? On s'y ennuierait bien vite, croyez moi. Quelle différence, au fond, entre un bisexuel et vous? entre un homosexuel et moi? Vous n'avons pas les mêmes goûts, cela est vrai : toutefois, Kezia n'aime guère les oranges. Personnellement, il s'agit de l'un de mes fruits préférés. Cette différence ne nous sépare pas, alors pourquoi rejetterions-nous les homosexuels ou les bisexuels?

    Nous sommes tous différents. Nous avons tous ces particularités qui nous rendent... uniques. Certains sont homosexuels, et ils en ont parfaitement le droit. En France, la loi du mariage homosexuel a été acceptée le 18 mai 2013. Cela représente un grand pas en avant, mais la route reste longue jusqu'à la pleine acceptation, par tous, de l'homosexualité et de la bisexualité. Nous pouvons tous aidés à atteindre cet objectif en se mobilisant contre l'homophobie, comme je l'ai mentionnée plus haut.

    Je n'ai rien d'autre à ajouter, à part que chacun doit trouver le courage de se révéler, que se soit sur l'orientation sexuelle ou son point de vue.

    Le refuge, association dont le but est d'accueillir les jeunes rejetés :  http://www.le-refuge.org/

     

    Charlène

     


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